Ci-dessus un massif rocher de basalte, où sur ses pentes il y a les habitants de Geraci qui travaillent assidûment, se trouvent les ruines de l'antique et glorieuse "Manor" Geraci. La construction a été considérée comme la première défense de l'ouest du vaste comté. La zone est privilégiée en raison de sa position géographique inaccessible.

Sur les côtés du Nord-Est et du Sud, le manoir était défendu par la nature, et les points où la roche apparaissait d'une certaine faiblesse stratégique, on avait remédié avec certains travaux de construction, dans le but de rendre la "forteresse" imprenable.

Du côté ouest "le chemin ouvert par le pente" jusqu'à arriver "sur l'esplanade en face du pont-levis» qui, une fois tiré, il lassait ouvert l'abîme du fossé. Du point de vue technique et militaire Geraci s'imposait pour la structure puissante et la résistance lesquelles le rendait inattaquable.

A l'intérieur, les chambres avaient une une distribution et un lieu militariste, dépourvue de luxe. Il abritait de nombreuses garnisons et était prêt à endurer de longues agressions. La vaste région à plante irrégulière suivait les inégalités des roches. Les services étaient indépendants dans le souterrain où elles étaient stockées des vivres, des réservoirs de réserve d'eau et les prisons. Au rez-de chaussée, il y avait les écuries, les cuisines, les salles d'armes, des fours, des locaux pour les vassaux et les soldats et les fentes sur les murs pour les tireurs. L'étage au-dessus a été utilisé comme une résidence de la famille du comte, siège des services administratifs, les commissions de coordination et de plans logistiques. Les créneaux couronnant l'édifice. Le seul point vulnérable a été faite sur le côté du fossé. Dans la cour, il y avait une petite porte d'où on arrivait par un passage secret sur le fossé, on le grimpait et on arrivait sur l'esplanade du Château; une autre sous-sol menait à l'église de Saint-Barthélemy en dehors des murs, suivant les caprices de la roche. Dans la partie inférieure il y avait un réservoir d'eau.

Il est très probable qu'il a été construit par le grecs byzantins, une fenêtre mauresque témoigne le signe de l'empire musulman; ensuite ils vinrent les Normands qui le tournèrent vers les besoins de la guerre. Avec les Aragonais et les Vintimilles il est devenue une véritable forteresse militaire. La fermeture du périmètre urbain avec de grandes portes aux points: ". Porticella Haute Porticella Mediana, Porticella Basse Porta Baciamano, Porta Santa Maria" Même aujourd'hui, on peut entrevoir les signes. En 840 le Rocher de Geraci capitula devant le farouche émir "Ibni Timna" qui étenda et modifia la forteresse. En 1062 le Normand Roger I conquerit la ville de Geraci et donna allégeance à son neveu "Serlone". En 1169, le comte Roger de Creone, augmenta les moyens de défense de la forteresse. En 1269 le Rocher de Geraci réapparaît dans les annales de la guerre. Brisées la dynastie souabe, après les défaites subies par Manfredi sur le Garigliano (1266) et par Corradino chez Tagliacozzo (1268), les partisans Siciliens ont essayé d'entraver les Anjous , mais il n'a pas été suffisant. Charles d'Anjou, pris le pouvoir, anéantit les partisans et entre ces Arrigo Vintimilles, qui a été renversé en 1269, après un siège difficile de la part des Anjous de la forteresse de Geraci.
En 1337, Francesco I Vintimilles fut accusé de trahison pour avoir refusé de prendre part aux parlements organisées par le roi. Celui-ci, incité par les Chiaramonte et les Palizzi,ennemis acharnés de Vintimille, assiégea le rocher de Geraci qui capitula, grâce aux Geracesi qui, ne voulant pas participer à la bataille, ouvrèrent les portes aux assiégeants. (La porte, d'où ils sont entrés les assiégeants a été appelée "Porta Baciamano", simplement parce que le Geracesi se mit à genoux devant le roi lui baisant la main dans la soumission). Le comte en essayant d'échapper a été tué. L'épisode de la mort n'est pas très clair. Certains disent qu'il se jeta dans la roche (maintenant vicolo Mandolilla) avec le cheval aux yeux bandés; d'autres disent qu'il a été volé et tué par deux jeunes; d'autres, et il semble plus probable que, pendant le siège, il a été retrouvée blessée par le comte Valguarnera et remis aux soldats qui ont fait des ravages de son corps. Il était de 3 Février 1338. Les gens se rappelèrent la page douloureuse avec les versets: "CASTEDDU DE JRAGI MALIDITTU - ROCCA VISTUTA DI SANGU ET LUTTU ".
Aujourd'hui, ils survivent les ruines d'un fort dont les lignes architecturales sont difficiles à régler. On remarque les coins coupés des tours, les aperçus des fentes, la fenêtre mauresques , les arcs lourds des passages souterrains, dans le réservoir vide ou plein de débris. Seule la petite église de Sainte-Anne se trouve sur les ruines. Elle garde le simulacre de S.Anna (le crâne), puis transféré à Castelbuono.

Le Parc archéologique du château des Vintimilles

Une autre pièce a été placée le long de la route qui mène à la rédemption de ce notre communauté. Grâce aux efforts déployés par l'administration locale, on a realisé le parc archéologique du château des Vintimilles. Il s'agit d'une plus grande attention à un site qui, malgré les années qui passent, garde toujours les souvenirs de l'époque "d'or" dans l'histoire de Geraci. La fouille et le nettoyage ont montré des structures architecturales, des traces de revêtements de sol, des chars, des murs et des tours, en peignant de nouveau, pour la première fois l'ensemble du périmètre de la Rocca. Nous avons procédé, dans la première phase, au nettoyage des murs donnant sur la façade principale de la chapelle dédiée à Sainte-Anne, puis au écorchement du gazon. Sur le côté nord on a porté à la lumière une partie du plancher d'origine faite de pierres plates. En vidant le réservoir on a révélé toute l'ampleur de l'accès à la cuve du compartiment où on a trouvé une monnaie médiévale de bronze. Sous le plancher est visible un canal d'alimentation de la citerne.

Les planchers: ils ont été enlevés les couches de végétation soulignant les types survivants c'est-à dire le motif de la mise en place du parvis en face de l'église du Château et les grands escaliers qui reliaient autrefois la place de San Giuliano à l'entrée secondaire de la chapelle du château. On a nettoyé les lacunes dans le plancher et on a mis en ligne les pierres par battage à main.

Le Réservoir: Les installations ont été utilisés pour la collecte des eaux de pluie. Les surfaces intérieures sont voûtée en berceau. L'intervention s'est axée sur la stabilité de l'usine et sur la conservation de morceaux de plâtre en faïence.

La Texture des murs: L'intervention a consisté dans le nettoyage et la restauration des structures de maçonnerie présentes dans les zones adjacentes à l'église. Les opérations de nettoyage ont été effectués à la main avec des brosses de sorgho et de biocides pour éliminer l'action de dégradation chimique et mécanique. La structure est resté comme elle est venue à nos jours, sans aucune tentative de le ramener à son ancienne splendeur. Ainsi, sur le site on ne revit pas la splendeur du château médiéval, mais on ressent le passage de l'histoire.

La Tour: Les travaux (le nettoyage par les ravageurs, la reconstruction du mortier par des injections, etc.) ont eu lieu en vue de la conservation pure. Ce qui est venu jusqu'à nos jours est un morceau de canton de l'une des tours du château. Les pierres du château continuent à raconter la vie, les amours, les batailles, les contes et légendes d'un village qui a caractérisé l'histoire politique, militaire et culturel de la Sicile du XIVe siècle. En visitant le site, vous pouvez respirer une atmosphère de puissance, de force et de grandeur. Le château, le rocher duquel surplombe Geraci, se penche sur un rebord naturel, pour admirer les trésors et joyaux de la Sicile. De là, les dominateurs de l'île ont écrit les pages les plus belles et excitantes de l'histoire de Geraci, des Vintimilles et de la Sicile.